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Blockchain et numéro de TVA intracommunautaire : vers une sécurisation décentralisée des échanges

Le contexte réglementaire européen autour de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) intracommunautaire fait face à des défis toujours plus grands en matière de fraude et de conformité. Chaque année, les écarts de TVA liés aux échanges entre États membres se chiffrent à plusieurs dizaines de milliards d’euros, avec une estimation de près de 50 milliards € de fraudes de type « carousel » identifiées par la Commission européenne. Dans ce contexte, la vérification centralisée du numéro de TVA via le système VIES montre ses limites en termes de délais, de coûts et de fiabilité. Le recours à des processus manuels et à des requêtes répétées produit un goulot d’étranglement dans les cycles de facturation des entreprises, tandis que la contamination par des montages fictifs exploite les failles du registre existant.

Pour répondre à ces enjeux, cet article explore en profondeur les fondements d’une solution fondée sur la technologie blockchain. Nous analyserons d’abord les vulnérabilités du système actuel et les contraintes opérationnelles rencontrées par les PME et auto‐entrepreneurs. Puis, nous détaillerons les principes d’une infrastructure décentralisée : immutabilité des enregistrements, horodatage, transparence publique et consensus distribué. Nous présenterons également la conception de smart contracts dédiés à l’émission, à la vérification et à la révocation des numéros de TVA, ainsi que les choix possibles entre réseaux publics, blockchain permissionnée ou consortium.

Ensuite, le focus portera sur l’architecture opérationnelle et le workflow technique pour l’enregistrement initial, la vérification en temps réel et la mise à jour ou révocation d’un numéro. Nous aborderons l’interopérabilité avec VIES et les bases fiscales nationales, la conformité RGPD, la gouvernance on‐chain et la résilience du réseau. Enfin, des retours d’expérience concrets, issus d’un pilote franco‐allemand, d’un auto‐entrepreneur e‐commerce et d’un consortium paneuropéen, illustreront les bénéfices, les obstacles et les indicateurs de performance à suivre. Une perspective d’évolution long terme mettra en lumière les synergies avec l’intelligence artificielle, la DeFi et l’EBSI européenne.

Contexte et enjeux de la sécurisation du numéro de TVA intracommunautaire

Vulnérabilités du système centralisé actuel

Le système centralisé de vérification des numéros de TVA repose exclusivement sur la base VIES, qui agrège les déclarations des États membres. En pratique, ce modèle présente plusieurs fragilités : il ne garantit pas l’immédiateté de l’actualisation des données, avec un délai moyen de mise à jour estimé à 48 heures, et nécessite une infrastructure coûteuse pour traiter des centaines de milliers de requêtes quotidiennes. Les escrocs exploitent ces délais en multipliant les récépissés provisoires et en créant des sociétés écran sans antécédents financiers réels. Des opérations « carousel » à grande échelle génèrent chaque année une perte de TVA chiffrée à 50 milliards €, soit près de 15 % des recettes théoriques manquantes au budget de l’Union. Cette situation souligne l’urgence de revoir le modèle de confiance centralisé et de renforcer la traçabilité des enregistrements.

Limites opérationnelles pour les PME et auto-entrepreneurs

Sur le plan opérationnel, les petites structures sont particulièrement pénalisées par la rigidité actuelle. Le temps moyen de réponse du service VIES, compris entre 30 et 60 secondes, peut s’avérer prohibitif lorsqu’il est multiplié par des centaines de facturations mensuelles. De plus, l’impossibilité de conserver un historique public et infalsifiable des vérifications expose entreprises et prestataires à des pénalités en cas d’omission de mention valide sur leurs factures. Les auto‐entrepreneurs travaillant en flux tendu déplorent également l’absence de traçabilité entre l’heure d’émission de la facture et la confirmation de validité du numéro. Par conséquent, ces acteurs subissent un risque financier direct lié au rejet de factures et aux éventuels redressements fiscaux.

Fondements d’une solution décentralisée via blockchain

Caractéristiques essentielles de la blockchain appliquées au numéro de TVA

La blockchain propose trois piliers directement applicables à la sécurisation du numéro de TVA intracommunautaire. D’abord, l’immutabilité garantit qu’une fois inscrit, chaque enregistrement ne peut être modifié ni supprimé sans laisser de trace cryptographique. Ensuite, la transparence de lecture publique du registre permet à toute partie prenante de consulter l’historique complet des transactions, tout en préservant le pseudonymat des entreprises par l’usage d’adresses chiffrées. Enfin, le consensus distribué supprime le besoin d’une autorité centrale : chaque nœud participant valide l’intégrité des blocs, assurant ainsi une confiance algorithmique. Ces caractéristiques forment le socle d’un modèle robuste contre la falsification et les doubles emplois de numéros de TVA.

Smart contracts pour l’émission et la vérification automatique

Les smart contracts constituent la pierre angulaire de l’automatisation du cycle TVA. Un contrat « Émetteur TVA » peut comporter des fonctions dédiées à l’enregistrement initial (mintNumber), à la suspension temporaire (suspendNumber) et à la révocation définitive (revokeNumber). Lorsqu’une entreprise soumet ses données KYC extraites du RCS/Kbis, le smart contract effectue automatiquement les vérifications cryptographiques et enregistre un jeton non fongible (NFT) ou un certificat chiffré lié au numéro. Les requêtes de tiers pour vérification s’exécutent en lecture directe du contrat, renvoyant un statut validé ou suspendu sans intervention humaine. Des alertes on‐chain peuvent être déclenchées en cas de litige ou de détection d’anomalie.

Choix du réseau : blockchain publique, permissionnée ou consortium

Le choix de la plateforme blockchain conditionne la gouvernance et le niveau d’accès aux données. Sur une blockchain publique comme Ethereum, la décentralisation maximale se paie par des frais de transaction (gas) variables et un débit limité (~15 TPS). En revanche, un réseau privé ou permissionné tel que Hyperledger Fabric offre un contrôle d’accès granulaire, des canaux privés pour consultations confidentielles et des performances supérieures (plusieurs centaines de TPS). Un consortium européen d’autorités fiscales représente un modèle intermédiaire, alliant un mécanisme de permissioning strict à une gouvernance partagée. Les avantages et inconvénients peuvent se synthétiser par :

Ce tableau de choix guide la mise en place selon les priorités de sécurité, de coûts et de souveraineté des États.

Architecture opérationnelle et workflow détaillé

Enregistrement initial du numéro de TVA

Le workflow débute par une procédure KYC rigoureuse, où chaque entreprise soumet ses extraits Kbis et attestations RCS à travers un portail sécurisé. Un agent on‐chain vérifie la cohérence des données, extrait automatiquement le SIREN et le code TVA intracommunautaire, puis appelle la fonction mintNumber du smart contract. La transaction comprend un ensemble de métadonnées obligatoires : date d’émission, identité juridique complète, clé publique de l’entité et empreinte du document KYC. Une fois le bloc validé, le jeton NFT est émis et visible publiquement, agissant comme un certificat infalsifiable. Ce processus réduit les délais d’enregistrement à quelques minutes, contre plusieurs heures dans le système actuel.

Vérification instantanée en ligne

Pour garantir la fluidité des échanges, une API REST ou un endpoint GraphQL expose des services de consultation en temps réel. Intégrable en quelques lignes de code dans un ERP, un outil comptable ou un portail e‐commerce, cette interface répond à chaque requête de vérification en moins d’une seconde lorsque le réseau a atteint un seuil de maturité. Un flux automatisé peut enchaîner les étapes de création de facture, d’appel à l’API blockchain et de validation avant émission définitive. Ainsi, la facturation intra‐UE devient transparente pour l’utilisateur final, tout en assurant la conformité et en diminuant les risques de litige.

Mise à jour et révocation

La vie d’un numéro de TVA est jalonnée de possibles changements : cessation d’activité, mutation de siège social, erreur de saisie initiale. Chaque scénario déclenche la fonction revokeNumber() du smart contract, générant un événement de bloc notifiant le nouveau statut. Un autre smart contract spécifique peut alors émettre un NFT de remplacement, reflétant les nouvelles données. Les états successifs (active, suspendue, révoquée) sont horodatés et accessibles publiquement, offrant une traçabilité sans précédent. Les entreprises et les autorités fiscales conservent ainsi un registre infalsifiable du cycle de vie de chaque numéro.

Intégration technique et sécurité des données

Choix technologiques et interopérabilité

Plusieurs plateformes blockchain se prêtent à ce type de projet : Ethereum Layer 2 (Optimism, Arbitrum) pour réduire les coûts de gas, Hyperledger Besu pour un environnement permissionné sous licence open source, ou Corda pour un modèle de privacy by design et d’architecture peer‐to‐peer. L’interopérabilité avec VIES et les bases fiscales nationales s’appuie sur des ponts JSON‐RPC et des spécifications Open API, assurant un échange de données standardisé. L’adoption d’un schéma UDS (Unified Data Schema) pour le format TVA ID garantit une cohérence des métadonnées, simplifiant l’intégration et la maintenance de l’ensemble du système.

Confidentialité et conformité RGPD

La publication d’un registre public n’exempte pas de la nécessité de protéger les données personnelles. L’emploi de techniques de chiffrement homomorphe ou de preuves à divulgation nulle de connaissance (zk‐SNARKs) permet de masquer les informations sensibles tout en autorisant des calculs ou vérifications sur les données chiffrées. Des « canaux privés » peuvent être établis pour les consultations réservées aux autorités fiscales ou aux organismes mandatés, limitant l’accès selon les rôles. Le modèle doit également respecter la durée de conservation légale des documents (10 ans en France) tout en évitant un stockage permanent de données personnelles non nécessaire.

Gouvernance et résilience

La mise à jour du protocole et la gestion des évolutions fonctionnelles peuvent être confiées à une DAO (organisation autonome décentralisée) réunissant représentants des ministères, experts techniques et acteurs du secteur. Un tel mécanisme on‐chain assure la transparence des modifications et le respect d’une charte de gouvernance. En parallèle, un plan de reprise d’activité prévoit la répartition des nœuds de secours dans plusieurs États membres, avec des backups réguliers et des scénarios de bascule automatique. Des tests de montée en charge établissent des seuils de transactions par seconde (TPS) garantis, validés avant chaque extension à de nouveaux participants.

Cas d’usage concrets et retours d’expérience

Projet pilote France-Allemagne

Le consortium franco‐allemand a réuni trois PME exportatrices, deux autorités fiscales et un intégrateur IT pour valider le concept. Sur une période de six mois, le pilote a permis de réduire de 30 % les délais de vérification du numéro de TVA, passant de 48 heures à moins de 5 minutes. Plus de 15 % des cas de fraude potentielle ont été identifiés en amont grâce à l’analyse on‐chain des transactions. Les utilisateurs ont souligné la simplicité de l’interface, le sentiment accru de confiance et, malgré des réticences initiales liées au changement, une adoption rapide après formation ciblée.

Étude d’un auto-entrepreneur en e-commerce

Dans un scénario concret, un artisan vendant des bijoux sur Shopify intègre un plugin blockchain pour vérifier les numéros de TVA de ses clients belges. En moins de deux secondes, la requête retourne un statut validé, contre 30 secondes en moyenne via VIES. Le coût d’utilisation, comparé à l’abonnement mensuel au service VIES et aux frais ponctuels de gas sur Ethereum Layer 2, s’est avéré inférieur de 20 %. Ce retour d’expérience a mis en évidence la flexibilité du modèle et son intérêt pour les petites structures dépendant de plateformes SaaS.

Consortium paneuropéen pour services IT

Un projet réunissant cinq États membres (Allemagne, Espagne, Italie, France, Pologne) a testé un modèle de financement par redevance minime à chaque émission de numéro de TVA. La gouvernance partagée a permis d’homogénéiser les schémas de données et d’harmoniser les aspects juridiques entre pays. Les résultats ont démontré une amélioration de la cohérence des formats d’échange et une réduction des litiges transfrontaliers. La création d’un standard ouvert a facilité l’extension rapide à d’autres secteurs, offrant une base pour un déploiement plus vaste.

Enjeux juridiques, réglementaires et fiscaux

Reconnaissance légale d’un enregistrement blockchain

L’intégration de la blockchain dans le cadre TVA doit s’appuyer sur la directive TVA et le code général des impôts français (article 286 CGI). La validité probatoire d’un bloc horodaté repose sur la jurisprudence européenne reconnaissant la valeur de l’horodatage électronique dès lors qu’il garantit l’authenticité, l’intégrité et la traçabilité des informations. Des décisions de « proof of concept » ont déjà validé l’usage des registres décentralisés pour des signatures fiscales. Toutefois, une formalisation législative complémentaire serait souhaitable pour lever toute incertitude et encadrer explicitement ces nouveaux supports.

Responsabilités et obligations des acteurs

L’émetteur officiel du numéro de TVA pourrait être le ministère des Finances ou une délégation désignée, chargée de superviser le smart contract « Émetteur TVA ». Les entreprises utilisatrices ont un devoir de coopération, notamment pour fournir des données exactes et mettre à jour leur statut en cas de changement. En cas de falsification ou de non‐mise à jour, des sanctions prévues par le CGI – amende administrative ou retrait du numéro – pourraient s’appliquer. Le cadre doit toutefois veiller à équilibrer la fermeté des contrôles et la fluidité des échanges.

Impact sur la directive e-VAT et la future réglementation e-IDAS 2.0

La directive e-VAT prévoit déjà l’évolution numérique des procédures TVA, mais l’extension à un registre décentralisé représente une avancée majeure. La future réglementation e-IDAS 2.0, en cours de discussion, pourrait reconnaître officiellement les identifiants émis on‐chain. Cette convergence ouvre la voie à l’inclusion d’autres identifiants fiscaux, tels que le numéro EORI ou les échanges intrastat. Elle s’insère également dans le plan « Digital Finance » de la Commission, qui vise à standardiser les infrastructures et services financiers blockchain à l’horizon 2025.

Bénéfices attendus, obstacles et indicateurs de performance

Gains pour l’administration et les entreprises

L’adoption d’un registre décentralisé apporterait plusieurs bénéfices concrets : réduction des coûts de contrôle grâce à l’automatisation, diminution des faux positifs lors des vérifications et accélération des délais de paiement facilitée par la confiance mutuelle accrue. La traçabilité complète du cycle de vie des numéros renforce les outils de lutte anti‐fraude et permet aux administrations de concentrer leurs ressources sur les cas à risque élevé. Pour les entreprises, la diminution des litiges et pénalités se traduit par une amélioration de la trésorerie et une simplification des processus financiers transfrontaliers.

Freins à l’adoption et stratégies d’atténuation

Les principaux obstacles résident dans le coût initial de mise en place, particulièrement sensible pour les PME, et la courbe d’apprentissage associée à la technologie blockchain. La résistance au changement se manifeste souvent par des réticences liées à la perception de la complexité et de la sécurité. Pour y remédier, un phasage par étapes est recommandé : déploiement d’un pilote limité, extension régionale pilote-à-pilote, puis généralisation progressive. Des programmes de formation ciblée et des guides pratiques faciliteront l’appropriation et limiteront l’impact organisationnel.

Indicateurs clés de succès (KPIs)

Plusieurs KPIs permettront de mesurer la performance du dispositif : le taux d’adoption par État membre et par secteur (manufacturier, services, e-commerce), la part des requêtes chiffrées comparées aux requêtes VIES traditionnelles, et l’évolution annuelle du volume de fraudes détectées on‐chain. D’autres indicateurs opérationnels pourront porter sur le temps moyen de vérification, le coût moyen par transaction et le taux de satisfaction des utilisateurs finaux. Un tableau de bord centralisé, consultable en temps réel, offrira une visibilité transverse sur ces métriques.

Perspectives et évolutions futures

Intégration de l’intelligence artificielle pour détecter les anomalies

L’étape suivante consiste à enrichir le registre décentralisé par des couches d’IA capables d’analyser en temps réel les patterns de transactions intra-UE. Des modèles prédictifs alimentés par les données on-chain et hors-chain permettront de repérer des comportements atypiques avant même qu’une facture ne soit émise. Des alertes proactives, personnalisables selon le profil de risque de chaque entreprise, contribueront à éviter les fraudes à la source. Un tableau de bord analytique affichera les indicateurs clés, offrant aux autorités fiscales une vision opérationnelle et prédictive.

Tokenisation avancée et finance décentralisée (DeFi)

La tokenisation des droits fiscaux ouvre la porte à de nouvelles interactions financières. Par exemple, un NFT représentant un droit à déduction de TVA ou un bon de paiement conditionné pourrait faciliter l’escompte de factures intra-UE au sein d’un protocole DeFi. Des smart contracts de paiement automatique, conditionnés à la validation du numéro de TVA, assureraient des flux sécurisés et instantanés entre fournisseurs et acheteurs. Cette convergence entre fiscalité et finance décentralisée promet de réinventer les modalités de trésorerie des entreprises.

Vers une european blockchain services infrastructure dédiée à la TVA

Enfin, l’intégration progressive de ce mécanisme au sein de l’EBSI (European Blockchain Services Infrastructure) permettrait de mutualiser les ressources et d’industrialiser le service à l’échelle de l’Union. Des synergies avec d’autres cas d’usage, tels que l’e-procurement ou l’e-notarisation, viendraient enrichir un guichet unique décentralisé pour toutes les données fiscales européennes. La roadmap UE prévoit la normalisation des protocoles, l’allocation d’un budget dédié et un déploiement entre 2025 et 2030. À terme, ce dispositif pourrait devenir le socle d’une architecture numérique européenne pleinement souveraine.

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